Se sentir en Sécurité
dans notre Masculin Divin

Se sentir en sécurité dans notre masculin divin est capital pour notre équilibre. Nous allons découvrir à travers cet article que l’enfance est à l’origine de notre fonctionnement intérieur. Nous apprendrons à laisser œuvrer notre énergie masculine tout en comprenant les conséquences d’un masculin blessé et à nous réconcilier avec le masculin divin. Enfin, revenons à notre juste place afin de ressentir le respect et incarner l’amour. 

À l’origine : notre enfance

Masculin sacré, masculin divin, masculin mature, masculin sécure… La part de notre masculin à l’intérieur de nous est un vaste sujet. Certaines personnes rencontrent des difficultés à l’exprimer. Elles pensent être trop dans le mental, disent ne pas arriver à méditer, ne pas pouvoir pratiquer l’expression corporelle telle que la danse, etc.

En fait, ces mêmes personnes se rendent compte qu’elles se sont blindées pour se protéger de leur sensibilité. En réalité, nous sommes des êtres multidimensionnels, constitués de plusieurs corps à différents niveaux vibratoires. Nous ne nous connaissons pas assez en profondeur. De plus, nous n’avons pas conscience de notre propre fonctionnement intérieur et de notre potentiel. 

Dès notre petite enfance, on nous apprend à faire et non à être. Ensuite, on nous désapprend à faire pour réapprendre à être. Donc toutes nos facultés extrasensorielles sont complètement mises de côté et non exploitées. Nous expérimentons seul plein de phénomènes. En fait, il est rare que nous rencontrions des personnes capables de nous éclairer et de mettre des mots sur ce que nous captons, sur ce que nous ressentons.  

Par ailleurs, il se peut qu’enfant, nous ayons subi des traumatismes, des abus ou que nous les portions de manière transgénérationnelle. Alors dans notre structure intérieure, une scission se crée entre nos pensées, nos capacités à intellectualiser, à rationaliser et nos fondations, la sécurité intérieure, l’assise, le corps.  

Laissons œuvrer notre énergie masculine 

Pour rencontrer qui nous sommes véritablement, nous avons besoin d’entrer au contact de nos émotions. Nous devons les laisser nous traverser, les ressentir dans notre corps pour remettre à la terre ce qui doit être déchargé, drainé, purifié, nettoyé, et même libéré. Mais cela peut s’avérer hyper compliqué si tout en nous vibre l’insécurité.

Alors le raffinement de notre énergie masculine doit œuvrer pour nous permettre de vivre une véritable union intérieure. Nous parlons d’une union sacrée entre nos polarités, entre nos facettes, entre nos ambivalences, entre nos contradictions. Comprenons que notre yin, part féminine de ce que nous sommes, représente l’expression libre de notre vérité et de notre amour. 

Aussi, nous devons rassembler le yin et le yang. Il ne suffit pas d’être à l’aise dans le yin, puis dans le yang, mais dans les deux de façon simultanée. Je vous conseille même de travailler sur votre yang, votre énergie masculine avant de travailler sur votre yin, votre énergie féminine, ce fameux féminin sacré. En effet, le masculin divin est le réceptacle de notre énergie féminine, qui va lui permettre de se sentir sécure, enveloppée. 

Métaphoriquement parlant, il s’agit de mains qui nous portent avec fermeté, solidement, concrètement. Dans ce yang mature divin, nous ressentons que c’est ancré, que c’est droit tout en éprouvant plein d’amour, de tendresse et de délicatesse. Souvent à tort, nous pensons qu’il faut combattre notre masculin, car nous le jugeons comme étant un problème.

Les conséquences du masculin blessé 

Effectivement, cela peut être un problème si nous vivons à partir d’un masculin blessé. Celui-ci a envie de dominer, de ne plus subir, de s’affirmer, de parler haut et fort pour ne pas perdre le contrôle. Or cette casquette contrôlante, de prise de pouvoir, de possession est en réalité des aspects du masculin blessé et non du masculin divin sécure. 

Aujourd’hui, nous sommes amené à reprendre notre place sur terre, à nous réaligner à notre fréquence originelle et à manifester véritablement les aspirations de notre âme. Nous pourrons le faire si nous sommes ancré dans notre cœur, dans notre corps, avec comme appui notre masculin divin mature sécure. Ce masculin divin nous permet de nous affirmer, de sentir nos limites afin de rayonner et d’exprimer nos plus belles qualités en confiance. 

Alors, nous voyons notre masculin sécure comme un gardien protecteur, le chevalier qui protège notre royaume, soit notre identité d’être. Cette belle énergie nous pousse à poser des oui ou des non avec bienveillance, avec fermeté et avec douceur. Nous devons être en mesure d’affirmer et d’ancrer notre amour dans la matière, dans le corps, dans la terre. 

En fait, nous offrons à cet amour un espace d’expression où nous l’accueillons pleinement dans notre corps. À travers tous nos corps, l’amour s’expanse librement, avec exactitude et finesse. Notre âme s’exprime simplement sans partir dans tous les sens avec une plus grande efficacité et une plus grande clarté. 

Se réconcilier avec le masculin divin et avec l’émotion de colère

L’importance de ramener le masculin divin sécure dans notre corps

Pour ramener la sécurité du masculin divin dans notre corps, commençons par nous poser les bonnes questions, à savoir : 

• Comment était mon père avec moi ? 
• Quelle image ai-je de mon père ou du père en général (biologique, physique) ?
• Qu’est-ce que je pense de mon père ? 
• Quelles sont les émotions qui me viennent quand je me connecte à lui ? 
• A-t-il été pour moi source de sécurité intérieure ? 
• Était-il présent pour moi ? 

Ensuite, demandons-nous plus généralement : 

• Comment étaient les hommes de notre lignée maternelle ou paternelle ?
• Quelle était la représentation de la polarité masculine à travers les hommes de notre famille ? 
• Cette polarité, était-elle saine ou pas ?

Pour aller encore plus loin : 

• Avons-nous cette sensation d’avoir été abandonné par le Père Divin ? 
• Sentons-nous sa présence dans notre cœur, dans notre corps ? 
• Sentons-nous sa guidance ? 

Toutes ces questions sont les premières bases de notre exploration intérieure afin de libérer les mémoires et les croyances limitantes associées au masculin.

Les bienfaits de la colère

Puis, observons notre rapport à l’émotion de colère. Nous avons tendance à associer cette émotion au masculin, surtout si notre père avait des prédispositions à être colérique. Pensons à la colère et observons notre réaction. Quels souvenirs ressurgissent ? Quelles émotions se cachent derrière ce terme ? Ressentons-nous de la tristesse, du désespoir, de la rage, de la peur ? 

La colère est une émotion, ni négative, ni positive. Elle est juste, permet de nous positionner, d’instaurer nos limites. Parallèlement, la colère nous incite à nous réapproprier cette polarité masculine à l’intérieur de nous. Parfois, nous en avons peur parce qu’elle est souvent en lien avec une certaine forme de puissance et une certaine force de destruction. 

La colère est une force vitale qui libère ce que nous avons besoin de libérer. En outre, il est indispensable d’accepter d’être à l’écoute de cette colère, d’accepter de se plonger à l’intérieur par la méditation, par la danse ou par une activité artistique comme le dessin. 

Notre énergie masculine et sa juste place

Nous devons établir une reliance saine avec notre corps afin de retrouver notre juste place dans ce royaume. Ensuite, la méditation nous aide à nous réapproprier l’énergie de notre masculin divin. Apprenons à identifier dans quelle zone du corps nous ressentons le yang. 

Ressentir le yang peut revenir à visualiser une couleur, humer un parfum, être envahi(e) par une foule d’images et diverses sensations. Tout cela sans porter aucun jugement. Par la suite, demandons à cette énergie masculine de prendre sa place dans notre corps, dans l’ici et maintenant. 

Veillons à bien rester connecté à ce masculin divin, sécure, mature, durant un cycle de 21 jours. Amusons-nous à l’accueillir à l’intérieur de nous. Aussi, plus nous laissons cette nouvelle énergie de masculin divin s’installer en nous, plus nous nous sentons véritablement à notre place. 

En reprenant notre juste place dans notre corps, dans notre cœur, sur la Terre, nous permettons aux autres de reprendre également leur juste place. Cela me fait penser à un puzzle avec toutes ses pièces qui se mettent progressivement en place. 

Ainsi, au moment où nous reprenons notre vraie place, où nous reprenons notre souveraineté d’être, tout vient se reconcentrer, se densifier, se manifester dans notre fréquence originelle. Notre individualité de conscience nous est propre et peut s’assembler à toutes les autres. 

Nous émanons, nous vibrons, nous incarnons notre plein potentiel sur Terre et ça rayonne à l’intérieur de nous. Nous le sentons, c’est ancré, c’est stable, c’est solide. Donc cela permet à tous les autres de se repositionner aussi dans leur juste place. 

Ressentir le respect et incarner l’amour

En rayonnant ainsi, nous proposons à tous de goûter à leur propre souveraineté et de vibrer à l’intérieur. Nous restaurons nos limites sans nous imposer, simplement en les vibrant à l’intérieur et en les émanant à l’extérieur. Nous arrivons à les exprimer sainement et à sentir ce respect pour nous-même sans le chercher à l’extérieur. 

Je vous parle de ce respect que nous recherchons constamment de la part de tout le monde. Il nous arrive même de le quémander et de hurler « respectez-moi ». Or, cela ne devient plus nécessaire puisque nous nous offrons ce respect dans nos envies, dans nos besoins, dans ce que nous introduisons dans notre royaume. 

Incarner notre masculin divin, mature, sain, sécure revient à incarner encore plus d’amour pour nous-même. C’est vivre en union sacrée. En nous appropriant les aspects féminins et les aspects masculins avec justesse et maturité, nous pouvons incarner pleinement notre vérité sur la Terre, nos pleins potentiels de vie, notre jouissance d’être.

Vivons chacun individuellement, réintégrons ces polarités à l’intérieur de nous, dansons avec au quotidien. Ce qui est réellement magique, magnifique et puissant. 

Pour aller encore plus loin, je vous invite à suivre la retraite que j’ai nommée Divine.